Crise du logement étudiant : La recherche d’un studio en période de tension locative.

Crise logement étudiant : recherche périlleuse en période de tension locative. Solutions d’hébergement alternatives.

Partager l’article

La crise du logement étudiant rend la recherche d’un studio périlleuse. Entre diminution de l’offre et augmentation des loyers, les étudiants font face à une situation tendue. Découvrez les causes de cette crise, les mesures prises par certaines villes et les solutions d’hébergement provisoire. Apprenez comment se démarquer lors de la recherche de logement en ayant de bons garants et en préparant un dossier complet. Ne laissez pas la crise vous empêcher de trouver un logement pour la rentrée

La semaine dernière, les étudiants inscrits sur Parcoursup ont reçu leurs résultats. C’est maintenant le moment de se lancer dans la recherche d’un studio dans leur future ville d’études. Cependant, le marché locatif traverse actuellement une crise. Entre diminution de l’offre et augmentation des loyers, cette recherche s’annonce périlleuse pour grand nombres d’étudiants cette année, plus encore que les années précédentes.

Les étudiants sont directement impactés par la crise qui affecte le marché locatif, avec une tendance à la hausse des loyers dans la plupart des régions. En effet, un loyer moyen d’un studio étudiant à Paris s’élève désormais à environ 880 euros par mois. Dans les villes comme Nice, Lyon ou encore Bordeaux les loyers moyens sont compris entre 600 et 650 euros.

La tension locative se fait également sentir dans les grandes villes, aggravée par le manque considérable de logements disponibles à la location. Cependant, contrairement à ce que l’on pourrait penser, ce n’est pas à Paris où se trouve la plus grande pénurie d’offre, mais à Lyon avec plus de 5 demandes d’étudiants par studio à louer. Suivi de Rennes, Vienne, puis Angers, La Rochelle, Lille et Bordeaux. Même Nantes et Montpellier sont aujourd’hui plus tendues que Paris.

Mais pourquoi une telle tension locative ?

Cette tension locative peut se traduire par l’augmentation des logements sur les plateformes d’hébergement de courte durée. Effectivement pour les bailleurs privés, il est plus intéressant de louer plus cher sur une courte période, plutôt qu’à des étudiants.

Des villes qui luttent contre ces plateformes

A la Rochelle, la tension du marché des logements étudiants est très forte, la mairie a donc décidé de serrer la vis face aux plateformes de location en ligne en obligeant les propriétaires à réserver leur logement aux étudiants six à neuf mois par année. En contrepartie, ils seraient autorisés à louer leur appartements le reste de l’année en meublés touristiques. Cette solution est durable, et permet d’optimiser les logements existants sans en construire ailleurs.

Ces dernières années, plusieurs villes telles que Nice, Saint-Malo, Bordeaux, Bayonne, Paris (plus de 70 000 logements Aibnb) et Angers ont adopté des mesures législatives pour limiter la croissance d’Airbnb, chacune avec des degrés de restriction différents. Certains ont mis en place des quotas spécifiques par quartier, tandis que d’autres ont augmenté les taxes de séjour.

Face à cette forte tension sur le marché immobilier, il est possible que de nombreux étudiants se retrouvent sans logement à la rentrée prochaine. A Lyon, 11 000 logements Airbnb sont disponibles sur la plateformea de location courte durée, c’est autant de logements que représentent les logements étudiants.

Quelles sont les solutions de logements étudiants?

Pour répondre à l’urgence du logement des étudiants avant la rentrée, les villes et les associations étudiantes déploient tous les moyens possibles, tels que l’hébergement temporaire, les colocations solidaires ou encore l’accueil chez l’habitant.

À Angers, où la demande de logements étudiants est très élevée, la mairie a mis en place un système d’hébergement provisoire. En effet, un formulaire a été mis en place pour les étudiants afin de les mettre en contact avec des personnes prêtes à accueillir et héberger un étudiant dans une chambre ou sur un canapé.

Bien que l’association étudiante n’ait pas initialement pour mission de proposer ce type de service, les solutions d’urgence offertes par les villes et le Crous ne peuvent pas répondre à la demande de tous les étudiants touchés par la pénurie de logements.

Comment faire la différence lors d’une recherche de logement ?

Pour mettre toutes les chances de son côté lors de votre recherche d’appartement, il est important d’avoir de bons garants. En effet, même si vous avez un bon dossier de location, la plupart des propriétaires et agences demandent des garants.

Le plus simple est de demander à vos proches de se porter garant pour vous, famille, amis ou encore collègue.

Cependant, si vous n’avez pas de garants disponibles vous pouvez passer par un garant institutionnel.

Il existe des systèmes de garants payants, où vous allez payer une assurance loyer impayé inversée en tant que locataire pour garantir vos loyers et rassurer le propriétaire ou l’agence.

En alternative il existe la garantie d’état Visale, qui a le gros avantage d’être gratuite, mais qui ne sera pas forcément acceptée par tous les propriétaires.

Assurez-vous d’avoir tous les documents demandés par les propriétaires et agences prêts à être envoyés. Pour vous démarquer des autres dossiers locataires vous pouvez créer votre dossier gratuitement sur Atamoz. Créez un dossier avec tous les documents nécessaires à la demande de location d’un appartement dans un seul PDF. Ce dossier est personnalisable avec plusieurs designs. Fini d’envoyer plusieurs pièces jointes dans un mail.

Pour conclure, la crise du marché locatif place de nombreux étudiants dans une situation précaire en matière de logement pour la rentrée prochaine. Les solutions d’urgence mises en place par les villes et les associations étudiantes permettent un certain ralentissement, mais il reste essentiel de prendre des mesures supplémentaires pour améliorer ses chances de trouver un logement.

Articles connexes

Le monde Immobilier

Atamoz L’artisan du lien